L’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion « ACID » aide la diffusion de 20 longs-métrages par année en France. Depuis quinze ans, cette association promeut la diversité de la création cinématographique et défend la rencontre entre les œuvres, leurs auteurs et le public. La réussite de l’ACID vient de son idée fondatrice: le soutien de films français ou étrangers par un groupe de cinéastes.

L’ACID: est-ce un modèle à suivre pour la diffusion des films romands en Suisse ?
Fabienne Hanclot, déléguée générale, et Jean-Baptiste Le Bescam, responsable événementiel de l’association, présenteront la ligne directrice de l’ACID ainsi que son fonctionnement qui se base sur un réseau très performant. Plusieurs films suisses ont pu bénéficier de ce soutien avec succès.

www.lacid.org/acid_questce.asp

 JEUDI 19 FEVRIER
18H
Projection de Andalucia de Alain Gomis
20H
Projection de L’Homme qui marche de Aurélia Georges
Projection suivie d’une rencontre avec Aurélia Georges, réalisatrice du film

VENDREDI 20 FEVRIER
10H-12H30
Présentation de l’ACID par Fabienne Hanclot et Jean-Baptiste Le Bescam : Historique, fonctionnement et financement de l’ACID, mode de sélection des films, actions de l’ACID en France et à l’étranger, présence de l’ACID dans divers festivals, partenariat entre les films suisses et l’ACID.
14H15-16H15
Bande-annonce des films soutenus par l’ACID en 2008
Analyse de cas concrets (notamment les deux films projetés le jeudi 19) sur l’aide et les actions offertes par l’ACID.
Description des événements organisés pendant le Festival de Cannes. Quels résultat et impact cela a pour les films? Analyse des moyens de promotion offerts aux films une fois qu’un distributeur a été trouvé. Y-a-t-il des solutions à reprendre en Suisse pour la sortie de nos films ? Quelles collaborations existent-t-ils entre l’ACID, le producteur, le réalisateur, le distributeur et les exploitants ?

L’ACID a été créée en 1992 par des cinéastes qui refusaient la perspective d’un cinéma régi par un modèle unique, excluant progressivement toute expression et toute diffusion cinématographique indépendante.

Il apparaissait en effet clairement que le cinéma était de plus en plus réduit, selon les stratégies économiques des grands de la communication, au rôle de « produit d’appel » tenu de répondre à un certain nombre d’impératifs qui le vident à terme de ses significations essentielles : culturelles, morales, esthétiques ou encore sociales…