Quels choix techniques s’avèrent les plus pertinents pour faire face au très grand froid (haute montagne, pôles), à l’humidité des zones tropicales ou au sable omniprésent du désert ?
Quels protocoles de tournage convient-il de mettre en place pour assurer la sécurité non seulement de son matériel mais surtout de son équipe et lui permettre de travailler dans les meilleures conditions possibles dans ces territoires sauvages?

Réalisateur de films documentaires, opérateur de prise de vue et monteur, mais aussi alipiniste et féru de sports de glisse, Bruno Peyronnet est passé maître dans la réalisation de films d’aventures et de montagne.
« Les grands espaces, la montagne et les territoires sauvages sont mes terrains de jeu et d’expression privilégiés », prévient-il. De fait, son expérience l’a amené à tourner dans tous les coins du globe et il sera heureux de partager son savoir-faire, ses expériences mais aussi une certaine philosophie des tournages en zones extrêmes.

Car outre des choix techniques et autres protocoles de tournages, comment raconter l’extrême en termes esthétiques et quelle narration adopter, pour porter quel propos lorsque l’on fait face à ces espaces vierges ?
Avec l’avénement des action cam et des drones, on assiste en effet depuis quelques années à une hyper accessibilité de l’extrême. Pourtant, « au delà de la grandeur des lieux, le film documentaire révèle d’abord l’effet de la nature sur l’homme », rappelle Bruno Peyronnet.

Avec Bruno Peyronnet, réalisateur de films d’aventure et de montagne (Iditarod; Par-delà les hauteurs; Terminus Boréal; La voie Bonatti), opérateur de prise de vue et monteur

Public cible: Opérateurs de prise de vue, réalisateurs, producteurs