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La texture de l'image numérique: Les stratégies pour "casser la def!"

2K, 4K, 8K désormais…! La définition des images numérique n’a cessé d’augmenter à un rythme effréné depuis son invention il y a moins de 20 ans. Si cette nouvelle ère offre beaucoup de possibilités artistiques, elle implique aussi de faire des choix très conscients à toutes les étapes du workflow afin de garder le contrôle sur le piqué de l’image et la maîtrise de son art…

« Trop de détails », « trop chirurgical », « il faut casser la def »… l’accumulation de pixels dans les images numériques les a rendues trop précises et trop nettes aux yeux de nombreux cinéastes.
Dans un article publié en 2015, La texture de l’image à travers le contrôle du piqué dans les caméras numériques*Philippe Ros relevait que « les choix de la texture et du piqué sont des décisions artistiques mais dans l’image brute produite par la caméra, ces choix sont pour l’instant essentiellement créés et gérés par des ingénieurs. Avec talent mais sans qu’ils correspondent forcément à la dramaturgie du film et aux attentes des réalisateurs et directeurs de la photo ».

Ces derniers, mais aussi les coloristes dont le travail prolonge et met en valeur celui effectué dès le tournage, doivent donc mettre en place un certain nombre de stratégies pour garder le contrôle de leurs images et en particulier adoucir ce piqué qui s’impose avec tant de force.

Le choix des optiques, des lampes, des gélatines, l’usage de filtres optiques, le « down-scaling », les options sont nombreuses pour les directeurs de la photographie et se prolongent en post-production avec le possible ajout de grains, le defocus, le filtrage numérique, etc. A chaque projet ses stratégies et ses coûts… !

Ce séminaire a pour objectif de faire un point sur cette vaste question et se divisera pour cela en 2 parties :

18:30 – 20:30
Outre un bref rappel sur les propriétés des images numériques de très haute définition, Philippe Ros exposera plusieurs options de traitement de la texture dans la chaîne numérique en 4K, en particulier pour maîtriser au mieux le piqué ou l’impression de piqué.

20:30 – 21:00
Pause / Apéro-dînatoire

21:00 – 22:30
Extraits à l’appui, Séverine Barde conviera le réalisateur François Kohler et son chef opérateur Joseph Areddy à une discussion consacrée au travail de la texture sur le documentaire Je ne te voyais pas (PS Productions), du tournage à la post-production.
Avec :

Philippe Ros, AFC, directeur de la photographie et superviseur technique de l’image français : Océan (2010) de Jacques Perrin et Jacques Cluzzaud, César du meilleur film documentaire, Home (2009) de Yann Athus-Bertrand, nominé pour le César du meilleur film documentaire

Séverine Barde, SCS, directrice de la photographie suisse : Deux jours avec mon père (2014) d’Anne Gonthier,  Tinou (2016) de Res Balzli; et réalisatrice : Un ange passe (2005)

François Kohler, réalisateur suisse : Je ne te voyais pas (sortie prévue au 1er semestre 2019), Cher Monsieur, cher papa (2008 – compétation internationale à Visions du Réel, nombreux festivals), Le souffle du désert (2005)

Joseph Areddy, directeur de la photographie suisso-américain : Je ne te voyais pas (sortie prévue au 1er semestre 2019), Les Dames de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond (2018), Spartiates de Nicolas Wadimoff (2014), Tapis rouge (2014) et Preuve scientifique de l’existance de Dieu (2018) ; et réalisateur (Icefall)

Public cible: Directeurs de la photographie, coloristes, responsables de post-production, producteurs, réalisateurs

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