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Bêtes de scène

Les animaux ont toujours occupé une place de choix sur nos écrans. Une présence qui implique une ou plutôt des approches spécifiques en documentaire et une préparation non moins singulière en fiction.

Aucun animal n’a souffert durant le tournage… et c’est bien la moindre des choses !
Pour autant, la nature des animaux qui apparaissent à l’écran et le travail des cinéastes et de leurs équipes divergent grandement d’un projet à un autre.
En particulier en documentaire où l’on distingue les tournages « sauvages », filmés par des cameramen animaliers traditionnels qui s’embusquent de longues heures en pleine nature et filment les animaux avec de longues focales; des tournages « contrôlés », qui emploient quant à eux des grues, des travellings et… des animaux dits « imprégnés ».

A la différence du dressage, l’imprégnation permet aux animaux de garder leur liberté et leur autonomie toute en se laissant approcher sans crainte, comme ce fut le cas sur le tournage de nombreux documentaires à gros budget sortis ces dernières années (Les Saisons, Le peuple migrateur, etc.).

Dès lors, on n’est plus si éloigné des tournages de fiction, si ce n’est peut-être la composition des équipes, le décor aussi, mais surtout l’interaction ou non avec des comédiens, humains cette fois, et toute la complexité que cette dynamique implique.

Comment bien travailler en fiction avec ces acteurs à plumes et à poils? Comment et à combien de reprises peut-on les faire répéter et comment les diriger? Quid des risques encourus et comment les maîtriser ?

Par ailleurs quelles sont les limites du documentaire animalier « sauvage »? Peut-on construire une histoire en utilisant uniquement des images d’animaux sauvages tournées en pleine nature ? Et jusqu’où peut-on aller dans les documentaires « contrôlés »?

Publics cibles : Préparation, tournage, mode de travail et retours d’expérience, cette soirée sera l’occasion de prodiguer un certain nombre de conseils aux auteurs, réalisateurs et producteurs qui envisagent de filmer des animaux.

Avec LAURENT GESLIN, photographe animalier qui réalise actuellement sur premier documentaire sur le lynx boréal (JMH&FILO Films), et CHRISTOPHE DEBONO, éducateur animalier audiovisuel, dresseur animalier et imprégniateur d’animaux pour le cinéma (Les Saisons de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud; Gaspard va au mariage de Antony Cordier; Sauvage de Jean-François Amiguet, etc.)

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