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Vidéoclip Vidéostar

Il a ses réalisateurs·trices stars, ses festivals dédiés, ses millions de vues sur YouTube mais aussi ses contributeurs anonymes et ses mini budgets. Le vidéoclip a toujours eu une place et un statut à part dans la création audiovisuelle. Au fil du temps, il continue de servir de tremplin à de talentueux·euses auteurs·trices qui se saisissent du potentiel d’expérimentation de cette forme et de cette durée.

Si l’histoire du vidéoclip est jalonnée d’initiatives diverses et motivées par des ambitions qui le sont tout autant, il reste indéniable qu’un effet démultiplicateur entre les sensations sonores et visuelles est en jeu dans les vidéoclips les plus remarquables. Cette possibilité de générer des images fortes aptes à sublimer des chansons n’a d’ailleurs pas échappé à une industrie qui investit massivement dans la production de ces films depuis plus de quarante ans maintenant.

Au fil du temps, le potentiel d’expérimentation permis par les vidéoclips ne s’est pas démenti et nombre de leurs créateurs·trices forgent leur réputation à travers ces formes hybrides, à mi-chemin entre l’esthétique de la pub et des approches cinématographiques beaucoup plus radicales. Et ce tout en conservant une diffusion et une aura « populaire ».

Il n’en demeure pas moins que l’économie du vidéoclip pose de nombreuses questions, en termes de stratégie éditoriale, de production, de financement, de diffusion. Quid aussi de la place des auteurs·trices : quelle rétribution et quelle gestion des droits ?

Cette soirée sera l’occasion de questionner l’histoire récente du vidéoclip, son économie et son esthétique tout en apportant une lecture plus transversale de ses enjeux, notamment financiers mais aussi en termes de réseaux et d’audience.

Une soirée de projections et d’échanges avec les réalisateurs Jérôme Clément-Wilz (FR), Denis Walgenwitz (FR) et le directeur de la photographie Grégory Bindschedler (CH)
+ sous réserve : Charles (NOBRAIN – FR), Greg (GREG&LIO – FR)

Tarifs : CHF 5.- (membres de Fonction:Cinéma) / CHF 15.- (non-membres)

 

Denis Walgenwitz a travaillé en tant qu’assistant-réalisateur sur des séries animées, des films publicitaires, ainsi que pour plusieurs vidéo-clips (« Serpents en flammes » d’Etienne Charry ; « Ma mélodie » de -M- ; « Les frôleuses » de Louis Bertignac…). À partir de 2005, il occupe à nouveau ce poste pour Persépolis de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi, pour le pilote d’Un monde truqué, conçu par Jacques Tardi et réalisé par Christian Desmares, ou celui de La Tortue Rouge. Il collabore en tant qu’attaché de production pour les décors de Moi, moche et méchant de Chris Renaud et Pierre Coffin, pour Ma Vie de Courgette de Claude Barras, ou en tant que superviseur d’animation pour Le Congrès d’Ari Folman… Dernièrement, il a co-réalisé le court métrage La Mort, Père et Fils avec Vincent Parroneau. Outre son métier de réalisateur, il a occupé le poste de président de l’AFCA (association Française de Cinéma d’Animation) de 2005 à 2017.

Jérôme Clément-Wilz cumule diverses expériences : anciennement bûcheron, il est diplômé de Berkeley (Art Practice, Film Studies, 2006), Sciences Po Paris (Sciences politiques, Management de la culture et des médias, 2008) et Paris VIII (Arts plastiques, 2008). Il a été assistant-réalisateur de fiction, avec Victoria Abril, Zoé Cassavettes, Blanca Li, Tonie Marshall… et de documentaires et reportages, avec Christophe Otzenberger et Marie Agostini. Il devient ensuite chef-opérateur et réalisateur. Les films sur lesquels il travaille sont diffusés sur France 2, France 4, Arte, Paris Première, mais aussi au Théâtre du Rond-Point, la Cinémathèque de Tanger et ont été sélectionnés à IDFA, FIPA, Rotterdam IFFR, Krakow Film Festival, Clermont-Ferrand, DokLeipzig. Ses tournages l’emmenèrent dans plus de vingt pays, sur des thématiques « société », ainsi que dans des zones de conflit. Il réalise pour Paris Première un tour du monde du rapport au genre et à la sexualité. Il travaille également sur les questions de la parentalité, celle de l’alcoolisme, du rapport à la religion…

Grégory Bindschedler a débuté sa carrière en tant que photographe de bijouterie au sein du studio de Nik Welsh à Genève avant d’étudier les Beaux-Arts, filière cinéma. Il entame alors une carrière de chef opérateur sur de nombreux projets et réalise 3 court métrages dont Nouvel ordre, sélectionné dans plus de 50 festivals internationaux dont Cannes, Clermont-Ferrand et Locarno où il obtient une mention spécial du jury. En 2007 il fonde Swiss Label Production et travaille par ailleurs sur des projets commerciaux, des documentaires, des fictions et des films d’art, en tant que réalisateur, directeur de la photographie ou photographe.

Fonction : Cinéma
Maison des Arts du Grütli
Rue du général Dufour 16
Genève

Organizer simple

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